Nous voilà déjà fin juillet... Bon ! On a fait l'impasse sur le printemps et nous voici directement en été…En espérant que le temps suive ! Profitons bien de ce soleil magnifique qui met de belles couleurs au jardin. J'aime l'été, pas que pour le beau temps, mais pour tout ce qui s'y approche : les touristes, les cris des enfants, l’animation dans le village et puis… les rayons du soleil passant au travers des feuilles, la fraicheur de l'herbe sous les pieds nus, les soirées qui s'éternisent sur la terrasse, la douceur du matin... Il est enfin là ce soleil tant attendu et ...aussitôt, nous nous lamentons " C'est TROP!!! Il fait trop chaud !...Serons-nous contents un jour? Pas sûr!!
C'est alors que remonte, du fond de ma mémoire, une petite rengaine que vous apprécierez, je l'espère,
. Il faut SVP lire à haute voix, relire plusieurs fois, toujours à haute voix et avec conviction. Allons- y, je compte sur vous
« Ah quelle cha, Ah quelle cha, quelle chaleur dans la baraque
On est mou, on est mou, on est mouillé jusqu'aux os
on sentson, on senson, on senson gilet d'flanelle
coléra, coléra, coléra la peau du dos
Ah! Qu’il fait chaud !!! »
(Quelle idée de porter un gilet de flanelle par cette chaleur !! !)
Passons aux choses sérieuses :
Nous arrivons au temps de l’année où les journées sont plus longues, où l’ensoleillement, habituellement, est au rendez-vous et où l’envie, le désir ou le besoin nous suggèrent de modifier notre rythme de travail et de ralentir.
Ralentir, après la course de l’hiver, le marathon du printemps.
Ralentir, quel bonheur…
« Comment ralentir », demanderez-vous?
Simplement en écoutant le sens et en apprivoisant la suggestion faite par ce sens et par l’étymologie du terme « ralentir » Le mot ralentir est formé du préfixe « re », qui est un doublon linguistique suggérant deux fois » et de « alentir », terme qui signifiait, jusqu’au XXVIII ième siècle « rendre plus lent un mouvement ou un déplacement ». Par extension, ralentir signifie rendre moins intense.
Dans notre monde actuel d’instantanéité et d’immédiateté, je crois qu’il vaut mieux ralentir avant que d’être ralenti…C’est plus doux… Et, pour ralentir? Il ne s’agit que de passer à la forme pronominale et de se ralentir…
Ralentir est un choix fait par soi, pour soi.
Ralentir ne signifie pas nécessairement faire les choses moins vite, mais prendre le temps de les apprécier et les savourer avec plus de sagesse.
Profitez bien de cet été qui défile à toute vitesse !