Image tiré du livre : PRADES, MEMOIRE D’UN VILLAGE
Merci a Mr JM. Gazagne
C'est un texte un peu pompeux écrit par un membre de la famille ou un ami en l'honneur des mariés. Celui que nous vous proposons a été rédigé par Georges, un cousin de Maria Poujol, à l'occasion du mariage de Maria et Raoul Leynadier en 1934
O lo borô1
A la bourre
O ! Loui dji : Oh ! Louis dit :
O se que don A quoi donc
Diouminchi Dimanche
Jouin don ? Jouons-nous ?
O lô borô ! ô lô borô ! A la bourre ! à la bourre !
Jouonésse, pordji, pordji Joannès, évidemment
Nô pôrtchiô de borô Une partie de bourre
O, kïn plézi ! Oh, quel plaisir !
O lô borô ! ô lô borô A la bourre ! à la bourre
Te seré bouru si Tu seras bourru si
O lô borô ! ô lô borô A la bourre ! à la bourre
Te n’é pè foué de pli. Tu n’as pas fait de pli.
O lô borô ! ô lô borô A la bourre ! à la bourre
Te seré cussi, si Tu seras sans un sou, si
O lô borô ! ô lô borô A la bourre ! à la bourre
Tô tu sô son portchi. Tous tes sous sont partis.
Et ô lô borô, voué dji Et à la bourre, il est dit
Voué ïn gran plézi C’est un grand plaisir
O te djio Je te dis
Mémou cussi et bouru jusquô tchiô ! Même sans sou et bourru jusqu’au cul !
Dans la fraîcheur de ce samedi 19 octobre, Sophie Carminati, fille aînée de Denis et Pierrette Carminati, prenait pour époux Didier Correia, natif de St Etienne. .
Le mariage civil, à 16h30, à la mairie de Sainte-Enimie a été célébré par François Gaudry, maire de la commune. La mariée était magnifique dans sa simplicité ! Un long et beau cortège accompagné par un groupe musical a fait une halte sur quelques places du village jusqu’à l’auberge du Moulin où un chapiteau était dressé pour accueillir les invités : une belle fête qui rassemblait familles et amis.
La veille au soir, un apéritif dînatoire regroupait aussi voisins et proches dans une chaleureuse
ambiance très conviviale.
Aux nouveaux époux ainsi qu’à leurs familles, nous adressons nos plus sincères félicitations .Tous nos vœux de bonheur à ce charmant couple Santrimiol et à leurs deux fillettes : Inès et Juliette.
« Quand on aime le jour de son mariage, on aime pour la vie. » -J.Lallier-(romancier québécois)
Les brèves de Bastien Lentier
Les « Niouzes » de Bastien Lentier
Chaque semaine Bastien Lentier
vous envoie ses « brèves » brèves
sur l’actualité .
Il attend avec impatience vos réactions.
A très bientôt.
Compliments pour un mariage
VIVE LES MARIES !
Réponse du qui est qui de la semaine dernière
MARCASSIN ET MARQUIRAND viennent de La Bourre
C'est un jeu de cartes d'origine occitane (La borra). Il se joue avec 32 cartes.
L'ordre de valeur est le suivant : Roi, Dame, Valet,as, 10, 9, 8, 7.
De nombreuses variantes existent selon les régions. La plus courante se joue à 3 ou 4 joueurs. Chacun reçoit 5 cartes et mise dans un pot une somme égale définie auparavant. Cette mise est partagée en fin de tour en fonction du nombre de plis réalisé par chaque joueur.. En fonction de son jeu, chacun décide de partir ou non (dans le jargon, il bourre, en écrasant délicatement son poing sur la table. Chacun joue pour soi
Si un joueur n'a pas fait de pli, on dit qu'il est « Bourru ». Il doit alors, au tour suivant, rajouter à la mise le double de la somme qui vient d'être partagée par ses adversaires.
Il peut y avoir plusieurs perdants et ce, plusieurs fois d'affilée. Ainsi, le montant du pot peut vite atteindre des montants élevés.S'il n'y a pas de bourru, « pot neuf », chaque participant remet la mise initiale
Le gagnant disait « Marque 5 » (Marqua 5 en oc) d’où le surnom « marcassin » ; le perdant dit « marque et rend (remet) d’où « marquirand »
Au fil des manches, celui qui « bourrait » était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le nombre de plis amassés.Règles du jeu
La bourre est un jeu de cartes dont les règles, fort simples, se comprennent très rapidement pour toute personne sachant un peu jouer aux cartes.
Jeu de cartes, mais avant tout jeu d'argent. La mise initiale, décidée entre les participants, doit toujours être un multiple de 3. Chaque joueur reçoit 3 cartes. Une carte supplémentaire est retournée pour sélectionner l'atout. En fonction de son jeu, chacun décide alors de partir ou non (dans le jargon, il bourre, en écrasant délicatement son poing sur la table).
Chaque joueur ayant bourré a alors la possibilité de changer toutes ou partie de ses cartes.
L'essuyage de front : Il est de coutume lorsque l'on a réussi à piquer un billet à un des adversaires de se le coller sur le front afin d'accentuer la haine de ce dernier et de le pousser ainsi à partir en caleçon pour essayer de se refaire.
. Le donneur possède un avantage indéniable : Il attend la fin du premier pli (lorsque c'est à lui de jouer) pour décider si il bourre ou non et changer ses cartes en fonction de la couleur demandée.
Jeu de carte de nos anciens
Edito du 25 octobre 2013
lasantrimiole.fr / Xiane
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