Cette semaine :
E.G.
Oyez gentes dames et beaux damoiseaux !..Ne ratez pas ce spectacle médiéval fascinant et burlesque !
 

En haut du village, de juillet à août, devant la salle capitulaire, tous les mardis soirs, à 21h, une trentaine de bénévoles du village font revivre la cité médiévale pour promouvoir et animer Sainte Enimie.  Depuis 2004, ils répètent toute l'année, les costumes comme les décors sont réalisés sur place et nous pouvons saluer la belle initiative de cette troupe âgée de 4 à 90 ans !
Le résultat est bien à la hauteur de leurs efforts, les adultes restent rêveurs, admiratifs et les enfants, fascinés par les animations proposées...Défilé en costumes d'époques, danses médiévales, combats d'épées et de bâtons avec maître d'armes, saynètes, effets sonores et musicaux....l'ensemble agrémenté par des pincées d'humour qui font rire aux éclats les nombreux spectateurs.  « La foule s'esbaudit grandement ! » La soirée passe comme par enchantement et ce voyage dans le temps se poursuit tous les lundis et mercredis avec le veilleur de nuit qui nous fait découvrir, aux détours des ruelles, la vie de Sainte Enimie au moyen-âge (rendez à 21h30 devant l'église).
Vous serez aussi émerveillés par cette couturière aux doigts de fée qui propose, place du presbytère, une splendide exposition de costumes médiévaux qui peuvent être loués pour se vêtir en gente dame, chevalier, princesse, petit manant ou vilain du  moyen-âge …. Félicitations à ces danseurs, acteurs, combattants et participants volontaires pour ces moments précieux où ils nous font partager leur amour de cette perle médiévale qu'est Sainte Enimie !
La Compagnie Burlatine
E.G.
E.G.
E.G.
E.G.
E.G.
Annah, huit ans, nous raconte...
 
«  Qu'est-ce je fais de mes vacances ? Oh, avant, J'allais me baigner dans Tarn, j'adore me baigner et chercher des petits insectes aquatiques sous les cailloux mais l'autre jour, nous sommes allés nous promener avec Juliette...il pleuvait un peu, mais tout à coup, boum ! L'orage, le tonnerre ! On a marché vite pour rentrer mais nous sommes arrivés trempées à la maison. Je n'aime pas être mouillée, bon, sauf sous la douche parce que l'eau est chaude et qu'il faut bien se laver, hein ! Alors, maintenant ,comme il pleut, je me pose tranquillou, je prends un livre, j'écris des cartes aux copains, je joue avec les chiens...oh, je fais aussi la cuisine ou des jeux. Je ne m'ennuie jamais...j'invite aussi Julie ou Carla à jouer, je regarde des films, mon préféré c'est « Barbie et le secret des sirènes »...mais je préfère le soleil parce qu'avec mon papa, on fait du surf sur le Tarn, plein de balades, et le soir, on fait des grillades au bord de l'eau.
J'adore Sainte Enimie, c'est joyeux, l'ambiance est super, il y a toujours des fêtes partout, les gens sont sympas et je peux voir mes copines Julie et Carla...ah, aussi, on rencontre des nouveaux copains qui viennent en vacances ici. L'école ? Bof, j'y pense pas, j'suis en vacances ! »
Les vacances à Sainte-Enimie
Luca Mascaro expose ses œuvres à Sainte Enimie
Rue Basse
 
Luca Mascaro, sculpteur d’origine italienne, travaille aux Frigos, en région parisienne, depuis 1985.
 
Son projet artistique l’a conduit à s’intéresser principalement au portrait.
 
Une première période le pousse à remettre en question le projet de Mímêsis et à intervenir physiquement sur ses œuvres.
 
Sa démarche est double : d’abord, il travaille d’après modèle, puis il marque son empreinte dans la matière par un coup de poing, créant un degré de réalisme étonnant qui suscite une émotion révélatrice de spiritualité.
 
Depuis quelques années, il apprivoise la technique difficile du marbre dans une perspective analogue.
Artiste Sculpteur à Sainte-Enimie
Atelier de Qi Gong à Sainte Enimie
 
Dans le cadre de l’association Découverte Nature et Plein Air, Séverine Malaval anime un atelier de Qi Gong tous les jeudis.
 
Le Qi Gong fait partie de la médecine chinoise. Cette discipline a pour but de préserver la santé et d’accroître l’énergie vitale.
 
Sa pratique se fonde sur l’association de 3 principes :
-un ensemble de mouvements, de postures et d’enchaînements simples qui sont reliés aux centres d’énergies et aux trajets des méridiens – comme utilisés en acupuncture – qui agissent sur les organes du corps et leurs fonctions.
-l’attention à la respiration qui accompagne ces mouvements
-l’attention sur la pensée qui dirige le souffle.
 
Art de détente et de santé, le Qi Gong est destiné à entretenir la vitalité en réunissant le mouvement, la respiration maîtrisée et la concentration de l’esprit.
 
Son principe est de stimuler la quantité d’énergie vitale dans l’organisme et de faciliter sa circulation.
 
Accessible à tous, le Qi Gong a de multiples effets : antistress, apaisement du mental, détente du corps, préventif pour la santé, fortification du corps, ralentissement du vieillissement, équilibre des émotions et harmonisation du corps et de l’esprit.
Edito du nouveau :
 
Cette semaine : " Elisabeth Granier ( E.G.) nouvelle correspondante ML, professeur des écoles à la retraite,  se joint à nous pour animer les articles de la santrimiole, nous la remercions sincèrement "
 
Et découvrez les brèves de Michel G.
La forge de Jean Martin a été remise en fonction et dans la rue de la Combe, retentit le bruit du marteau sur l'enclume. Nicole Lesieur prête gracieusement les locaux à Claude Audigier, sculpteur à l'origine. Durant la saison, ce dernier fait des démonstrations tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17 h. Narrateur au grand sourire, il explique l'utilité et le fonctionnement d'une forge, son histoire d'antan, d'aujourd'hui et montre aux visiteurs l'exposition d'anciens objets en fer trouvés à fleur de terre, dans les falaises ou les vignes.
Claude Audigier travaille bénévolement, «pour faire plaisir, et quand le fer est rouge, les gamins observent un silence total, étonnés, fascinés, les yeux agrandis et ça me paie toute ma peine, ici, rien n'est à vendre ! ».
Ce grand seigneur de l'artisanat nous montre un ouvrage que nous n'avons pas l'habitude de voir et a, dans sa poche, plein d'histoires comme celle du forgeron de Saint Aman. Celui-ci était aussi « arracheur de dents, le gars s'asseyait dans un fauteuil et le « Fabre », le « Fèvre », extrayait la dent avec des pinces, et lui conseillait d'aller se désinfecter avec un verre de gnole au bistrot du coin »....
« La forge ne revit pas, elle vit, poursuit-il, mon fils, Camille exerce le métier de forgeron et à Chaudeyrac, l'atelier d'A présente des objets d'art travaillés à la forge....Pourquoi ? mais en raison d'un renouveau dans les années 2000 avec une demande de déco en fer pour l'intérieur et l'extérieur.
Aujourd'hui, l'artisan produit à la demande d'un client et l'artiste créé dans l'imaginaire, mais c'est aussi difficile d'un côté que de l'autre ! ».
La forge vivante
Des habitants du Causse Méjean se mobilisent pour restaurer un moulin à vent et développer un outil de production : une micro-filière farine
 
Au XVIIIème siècle, le Causse Méjean était considéré comme le grenier à céréales de Lozère. Il reste de cette époque quelques tours en pierre, vestiges des cinq voire six moulins à vent transformant ces céréales en farine. Aujourd’hui, la production de céréales a très fortement diminué sur ce plateau et se destine principalement à l’alimentation du bétail.
 
Roger Lagrave a rédigé une histoire sur la Guerre des moulins, guerre entre les moulins à eau et les moulins à vent. (La Lozère racontée tome II - éditions Gévaudan-Cévennes La Salle Prunet - 1991).  Les "chemins de la farine" empruntés par des mulets dressés, auraient été désertés, un temps, au profit des moulins à vent plus proches des champs de céréales.
 
Actuellement, cinq moulins sont recensés sur le Causse Méjean :
 
Pradal (altitude 1045 m), au-dessus de Florac, il est situé sur le sentier d'initiation de la ferme du Pradal, près de la RD 16.
A l’intérieur du moulin, plusieurs panneaux illustrent le fonctionnement des moulins à vent du causse.
 
Saubert (altitude 1040 m), commune de Hures, situé dans la zone cœur du parc national des Cévennes. Le sentier est bien visible de la route de Costeguison à Hures.
 
Rieisse (altitude 999 m), commune de La Malène. A vue depuis le hameau de Rieisse, et accessible par le chemin qui passe le long du réservoir d'eau potable. C’est une ruine bien avancée.
 
Aures (altitude 1060 m), commune de Gatuzières.  Il aurait fonctionné près de la ferme d’Aures mais aucune trace n’en subsiste.
 
Le moulin à vent de La Borie (altitude 1041 m), commune de Hures-la-Parade.
 
Au-dessus de La Parade, on y accède en prenant la route des Avens par un sentier bien marqué.
 
Le 15 juin 2014, 25 bénévoles du Causse Méjean se sont réunis pour débroussailler les abords du moulin de la Borie en vue de sa restauration. Une mobilisation des acteurs locaux pour se réapproprier leur patrimoine vivant et soutenir un projet de développement économique et social sur leur territoire : la création d’une micro-filière de la farine en cycle court.
 
A la fin de l’année 2012, le collectif la « Toile du Méjean » s’est constitué autour de l’idée de restaurer un de ces moulins à vent.
Les habitants du Causse souhaitent en faire un outil de développement social et économique du territoire en rassemblant la population autour d’un patrimoine vivant et en développant une filière farine locale.
 
Le collectif a rapidement reçu le soutien de l’association le Méjean, de la commune de Hures la Parade, du Parc national des Cévennes, du Syndicat Mixte du Grand Site des Gorges du Tarn de la Jonte et des Causses et de la FRCIVAM LR (Fédération Régionale des Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural en Languedoc-Roussillon).
 
Le projet a connu plusieurs phases d’étude et d’animation : d’avril à septembre 2013,  stage encadré par la FRCIVAM LR pour étudier la faisabilité et co-construire la filière ; d’octobre à décembre 2013, animation par le Parc national des Cévennes ; de mars à décembre 2014 (grâce aux financements Terra Rural - Europe, Région, Département - obtenus par le Syndicat mixte du Grand Site des Gorges du Tarn de la Jonte et des Causses), animation par la FRCIVAM LR et étude sur la valorisation patrimoniale du moulin (stage 6 mois).
 
Cette animation a permis de constituer un groupe de 8 agriculteurs pour remettre en culture des céréales panifiables (blés anciens et modernes, seigle, sarrasin, petit épeautre).
 
Les premiers semis ont été réalisés à l’automne 2013 et au printemps 2014 dans le respect d’une charte de production écrite avec les agriculteurs. Les récoltes seront moulues avec un moulin électrique en attendant la mise en fonctionnement du moulin à vent. La farine obtenue sera ensuite valorisée en circuits courts auprès de particuliers et de professionnels.
 
Des boulangers se sont montrés réceptifs au projet et attendent la première mouture pour réaliser leurs essais de panification.
 
Grâce aux différentes visites de moulins à vent et au travail de la stagiaire sur la valorisation patrimoniale, la réflexion sur la restauration du moulin à vent avance (plan, chiffrage, organisation de l’accueil touristique et de la mouture).
 
Avant cette restauration, des fouilles archéologiques seront réalisées pendant l’été 2014.
C'est le temps des valises, c'est le temps des vacances. Mais que deviennent les animaux de compagnie ?
Le chenil pour les chiens, la rue pour les chats ? En Lozère, nous récupérons un bon nombre d'animaux abandonnés, des chiens, principalement. Les vacanciers sont sous l'orage, il pleut un peu partout en France comme en Espagne....de timides apparitions du soleil mais il PLEUT !! Tout le monde s'énerve et les chiens deviennent un fardeau. Alors, on les oublie sur la route et ils arrivent, dans les hameaux des causses ou dans les villages, désorientés, affamés, assoiffés et parfois blessés La plupart du temps, sans collier..si le vétérinaire ne peut pas retrouver les propriétaires avec la puce ou le numéro d'immatriculation, l'animal partira à la S.P.A où, s'il est chanceux, quelqu'un l'adoptera.
Nos amis les animaux !
« Palme d’or » du 7ème Festival BD Sainte Enimie
Frédérico Ferniani  avec le prix « Bulles de Burle »
 
Auteur Italien, Frédérico Ferniani a reçu le prix « Bulles de Burle » pour sa bande dessinée « La voie du sabre ».
Né à Empoli, près de Florence en 1974, Frédérico entre à la Faculté d’Histoire et d’Anthropologie après sa terminale mais passionné par le dessin, il suit en parallèle des cours de Bandes Dessinées, intègre l’école Inklink avec option Industrie du Livre et des Musées et se spécialise en PAO par des cours du soir.
Après avoir réalisé  des centaines d’illustrations pour de nombreuses publications européennes et pour des musées italiens d’Archéologie sur une dizaine d’années, sa rencontre avec David et Lassablière lui permet de se consacrer au neuvième art avec la  nouvelle série de BD Bravesland.
Frédérico poursuit toujours ses activités freelances d’illustrateur et designer.
 
Plusieurs prix ont été aussi attribués ce dimanche 29 juin.
Les prix Légendes, « Burlatis » à Patrick Jusseaume pour« Tramp », et « Enimie »  à la romancière Josette Wouters. « Nouveautés et découvertes, Source de Burle » à Jean Michel Arroyo qui a retravaillé le personnage Buch Danny, dans sa BD « Sabre sur la Corée ».
Le prix jeunesse  « canoë kid », à Behem, éditeur indépendant, avec « Gaspard de Besse »
 
Le Président du jury, Jean Laurent Truc, Eloïse Finiels (librairie de la Lorgnette à Mende), Eric Hüsch (Auteur) et les membres de l’association Enimie BD (Christian Jean, Antoine Ramirez, Olivier Barthez) ont chaleureusement félicités les cinq auteurs primés.
 
Jean Laurent Truc a remercié les organisateurs, les 21 auteurs et les  festivaliers pour ces moments conviviaux partagés autour de la même passion : la Bande Dessinée.
"Palme d'or - Les Bulles de Burle"
Arlette,
Pougnadoire,
La Compagnie Burlatine,
le retour des moulins à vent,
Palme d'or - Les bulles de Burle,
Qi Gong,
Artiste Sculpteur à Sainte-Enimie,
La forge vivante,
Les vacances à Sainte-Enimie,
Nos amis les animaux !,
Une "brève" de Michel G.
De l'or dans le Tarn ?
 

Pougnadoires signifie « penis (montagne, tête) + dora (torrent » mais les anciens vous disent généralement « poignées d'or, empoignades » et d'aucuns assurent qu'il y avait des chercheurs d'or autrefois. Ces orpailleurs utilisaient une bâtée, un récipient en forme d'assiette, peu profond, où l'on plaçait une poignée de sable avec de l'eau. Les hommes tournaient, agitaient l'ustensile pour déplacer les particules les plus légères afin que l'or, plus lourd, reste au fond. De l'or, ce fameux métal précieux prospecté dans les sédiments qui avait provoqué la célèbre ruée où plus d'un homme  perdit la raison. En effet, ces malheureux le confondaient souvent avec «  l'or des fous », pyrite ou chalcopyrite à cause de l'éclat et de la couleur...et paradoxe, la pyrite contient en effet des traces d'or, comme d'arsenic !
Alors, or ou pyrite ? Par cette chaleur, la fraîcheur de la grotte du cirque de Pourgnadoires ou celle du Tarn est garantie à défaut de fortune...
Pougnadoire
Le père Boudon devant chez Bergeron (route ancienne)
Arlette vient de fêter ses 96 ans
 
Arlette, née Bruno, à Laval du Tarn en 1918 nous raconte ses souvenirs. Ses grands-parents maternels, originaire du Causse Sauveterre, travaillaient la terre et possédaient une humble demeure. Ils dormaient dans l'alcôve de la pièce principale et leurs 7 enfants au dortoir. Les temps étaient difficiles, ils peinaient pour nourrir leur progéniture...Comme dans de nombreuses familles de paysans, à mesure de la naissance d'un nourrisson, l'aîné était loué dans une ferme. Ainsi, la maman d'Arlette, Rosine, à 14 ans, fut bergère, puis, employée à l'hôtel de Paris à Sainte Enimie où elle fit connaissance du fils du patron qui s'était enrichi à Paris avec le bois et le charbon. Celui-ci était retourné au pays après s'être marié. Monsieur Bruno, dit le « parisien » avait acheté une maison qu'il avait transformée en hôtel en 1892, baptisée , bien sûr, Hôtel de Paris, premier hôtel touristique à Sainte Enimie, bâtisse ancienne où les sœurs du couvent soignaient les pélerins . Rosine faisait la vaisselle, donnait à manger aux cochons, une domestique mais aussi une belle damoiselle qui, envers et contre tout, finit par épouser Gabriel Bruno et lui donna deux enfants. Arlette, l'aînée, fut inscrite à l'école laïque, car « il ne fallait pas fâcher les institutrices qui mangeaient à l'hôtel » mais dès qu'elle eut son certificat d'études, elle poursuivit sa scolarité durant quatre ans en pension à Millau, « sur les conseils de l'hôtelier de la Malène », dans l'Institution très réputée de Marguerite Marie . A la fin de ses étude, Arlette travailla avec ses parents à l'hôtel comme réceptionniste et fit ainsi la connaissance de René Guiraud, qui ne manqua pas de lui conter fleurette...il œuvrait sur la remise en état de la route de la Canourgue avec son père, dirigeant d'une entreprise de travaux publics. Ils se marièrent en 1937, vécurent à la Villa pendant quelque temps et après la mort du père d'Arlette, reprirent la direction du fameux hôtel de Paris.
Toute sa vie, Arlette a vécu pour son « hôtel », cette mémoire locale, porte de la ville...l'Histoire de sa vie niché au fond de sa mémoire, même si, en de brefs instants, l'âge aidant, elle croit encore se tenir derrière son comptoir pour servir les clients !
Elle vient de fêter ses 96 années mais ne perd pas le fil des meilleurs moments de sa vie : la naissance de ses filles Claudine, Danielle, de leurs mariages et de la naissance de ses petits-enfants et de ses arrières-petits-enfants.
Les brèves de Michel G.
Télécharger les «breves» de Michel G.
Les « histoires » de Michel G.
 

Cette semaine Michel G.
vous fais partager une de ses «brèves»
Arlette
Réponse du qui est qui de la semaine dernière
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Edito du 1 août 2014
Le retour des moulins à vent
Qi Gong
 
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